Novembre, mois de la RCR

Mois de la RCR

Saviez-vous que novembre est le mois de la RCR?

C’est un mois spécialement important pour l’Académie Saint-Bernard et notre mission de bâtir un avenir + sécuritaire.

 

Le mois actuel est l’occasion idéale pour partager les raisons qui soulignent l’importance d’apprendre la RCR. L’histoire présentée à la fin de cet article en est un parfait exemple. De plus, il est important de savoir que nos formations répondent aux besoins de presque tout type de publics.  

 

L’évolution de connaissances vitales

 

Qu’est-ce que la « RCR » ?

La Réanimation cardiorespiratoire (RCR), consiste en un ensemble de manœuvres qui visent à préserver l’oxygénation des organes d’une victime inconsciente qui a cessé de respirer et dont le cœur a cessé de battre.

 

Cette suite de manœuvres, qui comprend le massage cardiaque et la ventilation, permet de comprimer manuellement le muscle cardiaque et de rétablir une circulation sanguine chez la personne victime d’un arrêt cardiaque. Permettant ainsi de la maintenir en vie jusqu’à l’arrivée des secours.  

 

Un peu d’histoire…

C’est en 1740 que l’Académie des sciences de Paris a recommandé l’utilisation du bouche-à-bouche et des compressions thoraciques pour sauver une victime de la noyade dans les eaux de la Seine. Cependant, les normes de la RCR furent instaurées près de 200 ans plus tard, soit dans les années 1950.

 

En effet, ce n’est qu’en 1958 que les chercheurs de l’Université Johns Hopkins ont accidentellement découvert que les compressions thoraciques sur un chien atteint de fibrillation ventriculaire pouvaient faire revenir la présence d’un pouls fémorale.  

 

Plus tard, en 1964, le Dr Fred Wilson, fit une des premières découvertes marquantes au pays en frais de réanimation. Lorsqu’une femme dans la soixantaine fit un arrêt cardio-respiratoire après s’être présentée à l’urgence du Dr Wilson en raison de douleurs thoraciques, il décida d’entreprendre les manœuvres de RCR tandis qu’une de ses collègues infirmières alla chercher un défibrillateur dans une autre salle d’opération. Suite aux manœuvres de RCR, il installa rapidement le défibrillateur sur sa patiente. Elle fut réanimée quelques secondes plus tard. Suite à cette découverte, il décida de former au sein de son hôpital une équipe officielle de réanimation possédant leur propre « chariot d’urgence » qui comportait un défibrillateur.

 

Voici pourquoi apprendre la RCR c’est l’affaire de tous!

Quand un arrêt cardiaque survient, chaque seconde compte. Pour chaque minute qui s’écoule sans manœuvre de réanimation, les chances de survie diminuent d’environ 10%.⁠

 

Raison 1 : Vous pourrez sauver des vies

Une étude déterminante du « New England Journal of Medicine » a révélé que la RCR pratiquée par de premiers intervenants peut presque quadrupler le taux de survie.

 

Pareillement, la qualité de vie des victimes ayant survécu à un arrêt cardiorespiratoire est nettement supérieure chez ceux qui ont reçu la RCR, par les premiers intervenants, avant l’arrivée des secours. Et, ce, car la circulation du sang dans l’organisme, exercée manuellement par le secouriste, diminue les risques de mortalités cellulaires.

 

Raison 2 : Vous acquerrez les connaissances requises pour utiliser un défibrillateur externe automatisé (DEA)

Selon le « Journal of the American College of Cardiology », en jumelant les manœuvres de la RCR à l’utilisation d’un DEA, les chances de survie d’une victime d’un arrêt cardiorespiratoire augmenteraient de 75 % voire même plus.

 

En bref, l’administration de la décharge électrique du DEA  par le premier répondant peut permettre au cœur de reprendre son rythme normal.

 

De même, il a été prouvé que l’utilisation du DEA augmente davantage le taux de survie de la victime lorsque l’utilisateur a reçu une formation RCR/DEA.

 

Raison 3 : Vous acquerrez la confiance nécessaire pour intervenir sans hésitation lors d’une situation d’urgence

Selon la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC du Canada, 8 arrêts cardiaques sur 10 surviennent à la maison ou dans les lieux publics.

 

Il se peut donc que vous ayez un jour à intervenir rapidement pour sauver la vie d’un proche. Hésiter à agir par peur de ne pas poser les bons gestes peut avoir de lourdes conséquences. Sans une prise en charge immédiate de la victime, 95 % des arrêts cardiorespiratoires sont fatals.

 

Pareillement, la qualité de vie des victimes ayant survécu à un arrêt cardiorespiratoire est nettement supérieure chez ceux qui ont reçu la RCR, par les premiers intervenants, avant l’arrivée des secours. Et, ce, car la circulation du sang dans l’organisme, exercée manuellement par le secouriste, diminue les risques de mortalités cellulaires.

 

Ainsi, apprendre la RCR à travers une formation et mettre à jour ces connaissances régulièrement permet d’acquérir l’assurance de pouvoir agir en situation d’urgence. Ça vous permet donc de faire le maximum pour sauver la vie de la victime.

 

Raison 4 : Vous contribuez à bâtir un avenir + sécuritaire

Les statistiques de la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC révèlent que seulement 5 % des victimes d’un arrêt cardio-respiratoire en dehors de l’hôpital y survivent. Une donnée inquiétante sachant que plus de la majorité survient dans les lieux publics ou à la maison.

 

En revanche, les citoyens ne sont pas dépourvus de moyens face à cette sombre donnée. En fait, l’enseignement de la RCR à un plus grand nombre de gens pourrait nettement augmenter le taux de survie des victimes.

 

Une société qui est dotée de citoyens connaissant la manière de réagir en situation d’urgence n’est pas seulement plus sécuritaire, mais aussi beaucoup plus rassurante pour tous.

 

Des formations adaptées à vos besoins

L’Académie Saint-Bernard offre une gamme diversifiée de formations pour répondre à divers besoins afin de permettre au plus grand nombre de gens possible d’apprendre les gestes qui sauvent.

 

En offrant des formations 100% en ligne, disponibles 24/7, nous voulons offrir une option d’apprentissage qui permet à chaque candidat de progresser à son propre rythme aux moments qui lui sont les plus opportuns.

 

Nous offrons des formations “grand public” qui ouvrent la porte à tout citoyen voulant contribuer avec nous à bâtir un avenir + sécuritaire d’apprendre à sauver des vies. En seulement 4h, il est possible d’acquérir les bases essentielles de la réanimation, tandis que la formation de 8h permettra d’apprendre la RCR et les premiers secours.

 

Nous proposons également des formation adaptées pour répondre à des besoins spécifiques. Par exemple, notre formation “Secouriste – Adapté à la petite enfance” répond aux besoins des éducatrices et éducateurs à l’enfance. Un autre exemple est notre formation “RCR au secondaire” qui offre aux enseignants du secondaire tous les outils nécessaires pour bien connaître et enseigner à leurs étudiants les subtilités entourant les principes de la RCR

 

L’histoire de Gabriel Aubin Laberge

Partagée le 9 avril 2017 par Jonathan Guay dans le Journal de Montréal

Seulement quelques jours après que Gabriel eut terminé le renouvellement de sa formation de RCR, il fut appelé à poser les gestes qui sauvent. Le jeune homme, qui avait d’ailleurs hésité à faire son renouvellement de formation, a souligné que sans ce cours, il n’aurait pas été en mesure d’agir.

 

En bref, un soir à son travail, un client est tombé inconscient. Son cœur s’était arrêté. Gabriel est vite passé à l’action et a commencé les manœuvres de réanimation.

 

Une vie fut sauvée ce soir-là grâce à l’action rapide de Gabriel et grâce à sa collègue Samantha Goodman qui s’est empressée d’aller chercher un défibrillateur.

 

Cliquez ici pour lire l’histoire complète : https://www.journaldemontreal.com/2017/04/09/il-sauve-un-homme-cinq-jours-apres-son-cours-de-reanimation

 

 

Sources

Caffrey, C. L., Willoughby, P. J., Pepe, P. E. & Becker, L. B. 2002. “Public use of automated external defibrillators”. The New England Journal of Medicine, 347, 1242-1247.

URL : https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/nejmoa020932 [Dernière consultation le 11/11/2021]

Fondation des maladies du cœur et de l’AVC du Canada. S.d. « Arrêt Cardiaque ».

URL : https://www.coeuretavc.ca/maladies-du-coeur/problemes-de-sante/arret-cardiaque [Dernière consultation le 11/11/2021]

Fradin, Jordan. 2021. « L’arrêt cardio-respiratoire (ACR) ». Infirmiers.com.

URL : https://www.infirmiers.com/etudiants-en-ifsi/cours/cours-l-arret-cardio-respiratoire-acr.html [Dernière consultation le 11/11/2021]

Guay, Jonathan. 2017. « Il sauve un homme cinq jours après son cours de réanimation ». Journal de Montréal.

URL : https://www.journaldemontreal.com/2017/04/09/il-sauve-un-homme-cinq-jours-apres-son-cours-de-reanimation [Dernière consultation le 11/11/2021]

Monteleone, Peter P., Borek, Heather A. & Althoff, Seth O. 2012. « Electrical Therapies in Cardiac Arrest ». Emergency Medicine Clinics of North America, 30(1), 51-63.

URL : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22107974/ [Dernière consultation le 11/11/2021]

Weisfeldt, M. L.., Sitlani, C. M. Ornato, J. P., Rea, T. […] Morrison, L. J. 2010. “Survival after application of automatic external defibrillators before arrival of emergency medical system: Evaluation in the Resuscitation Outcomes Consortium population of 21 million”. Journal of the American College of Cardiology, 55 (16), 1713-1720.

URL : https://www.jacc.org/doi/abs/10.1016/j.jacc.2009.11.077 [Dernière consultation le 11/11/2021]

 

Article rédigé en collaboration avec Laurie Lévesque, créatrice de contenu pour l’Académie Saint-Bernard

 

Émilie Bédard

Responsable des communications

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